La saison de Pro D2 de handball a repris début septembre. Après avoir disputé les playoffs l’an passé, le MEHB a présenté ses nouveautés et ses ambitions pour cette nouvelle saison. Le spectacle sera sans nul doute au rendez-vous.
L’équipe du MEHB au grand complet. (JL/EI)
En septembre, il n’y a pas que les écoliers qui reprennent leurs activités. Certains sportifs de haut niveau en font de même. C’est notamment le cas des joueurs du Massy-Essonne handball (MEHB). Après avoir ouvert leur saison par une défaite sur le terrain de Sélestat, l’équipe et son staff étaient au grand complet ce mercredi 9 septembre pour la présentation officielle de cette nouvelle saison juste avant leur premier match à domicile. Une présentation en grande pompe à l’image de leurs hautes ambitions pour cette saison 2015–2016.
Renouer avec le glorieux passé
Rappelez-vous, en mai dernier, après une époustouflante saison, le MEHB atteignait les playoffs. Alors que l’essentiel était fait lors du match à l’extérieur, les Massicois s’étaient fait surprendre par Chartres dans leur citadelle, devenue imprenable au fil de la saison, lors du match retour. Cette défaite cuisante mettait ainsi un terme à leur aventure à quelques encablures de la première division (LNH).
Après avoir fini le championnat à la troisième place avec l’un des plus petits budgets de Pro D2, le club espère bien jouer les premiers rôles cette année. « L’objectif est de faire aussi bien qu’en 2014–2015. Et si nous avons la possibilité de faire mieux, nous sommes évidemment preneurs ! », assure l’entraîneur des Lions, Benjamin Braux.
Un souhait que partage son président, Gilles Desgrolard. « Nous avons connu la LNH durant trois ans dans les années 1990. Y retourner serait une immense joie ». En tout cas, ce résultat est envisageable pour son coach. « En trois ans, nous avons joué deux fois les playoffs, résume-t-il. On se rapproche sans cesse du haut niveau et il faut continuer à bosser, car les adversaires haussent également leur niveau chaque année ».
Deux champions du monde à Massy
Pour ce faire, le club dont le budget a plus que doublé entre 2010 et 2015, passant de 350 000€ à 860 000€, a principalement misé sur le renouvellement de ses troupes. « Cela exprime une certaine stabilité dans le club, car quand on recrute des joueurs, ils ont tendance à rester. C’est une marque de régularité et d’attractivité pour le MEHB », se félicite l’entraîneur.
Nicolas Gauthier et Sébastien Joumel, les cmapions du monde, entourant Vincent Delahaye, maire de Massy. (JL/EI)
Seulement deux recrues ont intégré l’effectif déjà bien garni durant l’été. Antoine Conta et Sébastien Joumel ont ainsi signé pour renforcer l’équipe. Mieux encore, ces deux joueurs étaient l’an dernier parmi l’élite, signe là encore de l’attractivité du club. « Conta jouait à Créteil et Joumel à Dunkerque, deux belles équipes de LNH. Ce seront des atouts de taille pour le groupe », relate Gilles Desgrolard. D’autant plus que ce dernier est un récent champion du monde avec l’équipe de France des –21 ans. Comme si cela ne suffisait pas, Nicolas Gauthier, le jeune gardien de l’équipe a lui aussi été champion du monde il y a peu, cette fois-ci avec l’équipe de France des –19 ans. Que demander de mieux pour le MEHB ?
Le MEHB mise sur la formation
En plus des deux signatures, le MEHB a donc choisi de renouveler les contrats de ses joueurs. A l’inverse de la majeure partie de ses adversaires de Pro D2, le club essonnien s’appuie principalement sur des joueurs formés à Massy. Sur les 20 joueurs de l’effectif, 55% d’entre eux sont des Massicois pur-sang. Et le club ne compte pas s’arrêter là. « Il faut continuer à former des joueurs pour aujourd’hui et pour demain », lance Benjamin Braux, conscient du talent de la cellule de formation du club.
Ainsi, avec cette équipe qui mêle joueurs formés au club et champions du monde, le MEHB espère bien tenir le haut du pavé cette saison. Après un premier faux pas à Sélestat, les joueurs massicois accueillent Mulhouse ce samedi 12 septembre. « Ils ont un très bon groupe. Ils finissent constamment dans les playoffs depuis quatre ans. Mais je peux vous assurer que le match face à Sélestat est derrière nous désormais », affirme un Benjamin Braux remonté à bloc. Allez Massy !
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